LE MARCHE DE LA LINGERIE

" C'est un marché qui va évoluer comme la parfumerie. Regardez ce qui s'est passé en une dizaine d'années. De très nombreuses boutiques ont disparu et trois ou quatre réseaux sont à parts égales de marché avec les indépendants. Ce sera sans doute le même processus pour la corsèterie, que ce qui s'est passé et continue de se passer en parfumerie. Vous avez aujourd'hui une petite cinquantaine de boutiques de lingerie qui sont de très bons commerçants, qui savent acheter, vendre, conseiller leurs clients… Mais il y a encore des indépendants qui ouvrent une boutique de lingerie parce que c'est un produit agréable. Et ça, ce n'est pas forcément un critère de réussite. Trop souvent, également, la boutique est confiée à une vendeuse qui n'est pas motivée et c'est la catastrophe. Le marché va continuer de se structurer. Il suffirait que des groupes comme Victoria's Secret s'installe en Europe, cela ferait un mal terrible aux fabricants français et aux détaillants. "

 

 

Consommation de lingerie en Europe

 

On pense à l'Italie ou à la France, c'est en fait l'Allemagne et l'Angleterre qui consomment le plus de lingerie, laissant la Suisse à la traîne avec une consommation moyenne plutôt frileuse de 1,6 soutien-gorge par an et par habitant, et sans doute de 2 slips... La Suisse se classe loin derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni qui, à eux deux, représentent 50% de la consommation européenne, évaluée, en 1996, à près de 250 millions d'articles. Suivent la France (18%), l'Espagne et l'Italie. Autre surprise, le premier pays producteur est... l'Angleterre.qui, à elle seule, fabrique 30% de la production européenne (100 millions en 1996).
On sait que ce sont les Italiennes qui achètent le plus de combinaisons et de jupons, que l'Allemagne est le premier consommateur de slips et de culottes. Où Suissesses et Françaises se retrouvent sur un pied d'égalité, c'est en matière de soutien-gorge: elles les préfèrent à armatures
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